L'île sans sourire, d'Enrique Fernandez
Présentation:C'est une terre isolée par les flots, battue par les embruns. En son sein se dissimule le plus étrange des mystères... Un homme hanté par le passé va s'y perdre... et renaître.
C'est Agatha qui m'a offert cette petite merveille à Noël, et Sarah en avait parlé sur son blog... J'étais ravie en ouvrant le paquet, j'avais très très envie de le lire en lisant la chronique de Sarah, et j'ai adoré!
Cette fable onirique traite du deuil, de l'espoir, de l'imagination comme moyen de supporter le pire et de l'importance de garder son âme d'enfant. Du lourd pour une BD au format classique de 48 pages, et pourtant mené avec brio.
Le dessin, d'abord. Entièrement digital, il donne l'impression d'être un décor de Myiazaki (oui, oui, tout le monde compare cette BD aux œuvres du réalisateur japonais, mais c'est normal, tant de points communs!). Fernandez a choisi deux teintes bien distinctes pour représenter deux émotions opposées : le bleu-gris très sombre pour la tristesse, le désespoir et le deuil, et le jaune d'or pour la joie de vivre, la gaieté et l'espoir. Vous pouvez d'ailleurs voir cette symbolique évidente sur la couverture ci-dessus! La palette de l'artiste mêle habilement ces deux nuances pour créer un petit artifice de douceur sous vos yeux.
Ces deux sentiments sont également incarnés par les deux personnages principaux, Dean, le sombre géologue, et Eli, la jeune et pétillante insulaire. De leur confrontation difficile, ou chacun essaie de faire comprendre son point de vue sur la vie à l'autre, va naître un attachement subtil et tendre. Eli veut réchauffer le cœur de cet homme abattu, Dean veut épargner à la jeune fille les désillusions de l'âge adulte. Ils finiront par s'apprivoiser et apporter des nuances à leurs visions très tranchées du monde et de ce qu'il offre.
Tout cela baigné dans une atmosphère mystérieuse et fantastique qui rappelle les travaux des artistes de la collection Métamorphose, aux éditions Soleil. Une immense sorcière-limace qui hante une forêt interdite, de petits esprits venant voler la nuit leurs âmes aux enfants, des fleurs qui explosent en un millier de paillettes... Sauf que contrairement à certains titres de la collection, L'île sans sourire a un scénario très bien ficelé, et la fin de la lecture répond à toutes les questions que vous auriez pu vous poser.
En résumé, une très belle découverte que je relirai souvent avec plaisir!
Le dessin, d'abord. Entièrement digital, il donne l'impression d'être un décor de Myiazaki (oui, oui, tout le monde compare cette BD aux œuvres du réalisateur japonais, mais c'est normal, tant de points communs!). Fernandez a choisi deux teintes bien distinctes pour représenter deux émotions opposées : le bleu-gris très sombre pour la tristesse, le désespoir et le deuil, et le jaune d'or pour la joie de vivre, la gaieté et l'espoir. Vous pouvez d'ailleurs voir cette symbolique évidente sur la couverture ci-dessus! La palette de l'artiste mêle habilement ces deux nuances pour créer un petit artifice de douceur sous vos yeux.
Ces deux sentiments sont également incarnés par les deux personnages principaux, Dean, le sombre géologue, et Eli, la jeune et pétillante insulaire. De leur confrontation difficile, ou chacun essaie de faire comprendre son point de vue sur la vie à l'autre, va naître un attachement subtil et tendre. Eli veut réchauffer le cœur de cet homme abattu, Dean veut épargner à la jeune fille les désillusions de l'âge adulte. Ils finiront par s'apprivoiser et apporter des nuances à leurs visions très tranchées du monde et de ce qu'il offre.
Tout cela baigné dans une atmosphère mystérieuse et fantastique qui rappelle les travaux des artistes de la collection Métamorphose, aux éditions Soleil. Une immense sorcière-limace qui hante une forêt interdite, de petits esprits venant voler la nuit leurs âmes aux enfants, des fleurs qui explosent en un millier de paillettes... Sauf que contrairement à certains titres de la collection, L'île sans sourire a un scénario très bien ficelé, et la fin de la lecture répond à toutes les questions que vous auriez pu vous poser.
En résumé, une très belle découverte que je relirai souvent avec plaisir!
Une BD qui a l'air magnifique ! Si j'ai l'occasion, je me laisserai tenter.
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas, mais j'ai été attirée par la très belle couverture, et ta chronique fait envie !
RépondreSupprimer@Marinette : Elle l'est! Vraiment, lire une BD comme celle-ci de temps en temps permet, je trouve, de se créer une petite bulle de sentiments intenses et rafraîchissants... on en sort apaisé et plein de vie! ^^
RépondreSupprimer@Zina : En plus, parfois, les BD ont de superbes couvertures et tu découvres avec dépit que le dessin à l'intérieur a été beaucoup moins soigné... Ici non! :D Laisse-toi tenter dès que tu le peux, tu ne le regretteras pas! ^^